Et mes trois premières gouttes tombent sur ce bureau. Ce message de l'autre côté de la frontière, et là j'ai compris... Il n'y aura plus de bisous sur ma fossette pendant plus de deux mois, et là je n'y arrive pas, je craque. C'était si beau, si merveilleux, que je ne peux m'en résoudre. Elle a été là, depuis le début, c'était devenu mon égal, ces jours passés avec Elle, ça avait été mon impatience, et un souvenir extraordinaire maintenant. Toujours sur la même longueur d'onde, ces expressions qui ne viennent que d'elle, cette imagination débordante, parce que c'est Elle, et quoi qu'elle dise, mon sourire arrive. J'ai vu ce bus partir, et une boule au ventre est arrivée, c'était simplement la dernière fois, qu'on était Nous, cette fois-là. Là-bas, Elle va tellement apprendre de choses, elle va revenir les étoiles dans les yeux, après cette aventure qui fait notre montée d'adrénaline depuis plus de deux mois. D'y penser chaque jour, et d'imaginer la vie là-bas. On était impatiente, puis pensive, et enfin on la regrettait, ce voyage. Parce qu'on était juste bien, toutes les trois, inséparables, et que les jours passaient incroyablement vite. Elles étaient bourrés de fous-rires et de regards, et même si je ne fais que le répéter, c'est parce qu'ils étaient singuliers. Jamais ça ne m'était arrivé, d'être aussi bien dans une classe, et de me sentir en confiance, rien qu'à la prunelle de leurs yeux. Et leurs mots sonnaient dans ma tête en découlant sur des sourires, et ça c'était juste mon quotidien et mon bonheur, que je n'aurais changé pour rien au monde. Et ce samedi 25 avril est arrivé, cette date que je connaissais par coeur, sans vouloir la voir arriver. La voir presque tous les jours, toute cette semaine, la prendre dans mes bras, encore et encore. M'endormir à ses côtés, ma réveiller au son de Volo, préparer le petit dej' ensemble, flanner sur les Champs Elysees, profiter, profiter et profiter du temps qui passe. Tu restes mienne, où que tu sois, tu sais. Parce qu'on s'est tout promis, des messages quotidiens, avec des folies sur chaque, des Private Jock, de ces heures de lycée passées ensemble. Avec toutes ces heures au téléphone, on s'est tout appris, et elle me connaît par coeur. On a relu ensemble ces bêtises de cours de mathématiques, parce que ces heures là, c'était rien que du bonheur à chaque fois. Et même cette dernière heure de contrôle on l'a passé ensemble, on se le devait. De Aaron à Bérichonne, de ces phrases tordues à ces chansons de folie. Parce qu'un jour j'irais à Porto avec toi. De tous ces surnoms qu'on a crée pour ne jamais avoir la possibilité, de faire des fautes à ces prénoms. Et les messages se multipliaient, avec des déclarations d'amour à n'en plus finir. On avait dit que ces lettres en majuscules ne nous séparaient jamais. Et j'ai bien peur qu'on continue la prochaine année ensemble, je ferais tout pour, enfin tout pour toi, et tout pour ça. J'aime aller au cinéma avec toi, tu sais, c'est peut-être futile, mais ces commentaires, et des heures en plus ensemble, je ne cracherais pas dessus. Maintenant je prie, pour avoir la chance de te voir en Allemagne, même si la manoeuvre sera difficile. On assurera... Aujourd'hui, ne surligne pas, souvent ils étaient pour toi, là je l'écris gris sur noir. " J'aimerais trouver une facon de te dire je t'aime qui ne ressemble à aucune autre.L'inventer juste pour qu'elle soit à l'image de l'Amour que je te porte. Qu'on ne puisse pas rendre banale et que rien n'y ressemble. "

Mon Allégorie de la gentillesse, Ma Croco'Mother, Meuf, Chérie, Mami, Amour, Ma Grande, Ma belle,  je commence à barrer les jours en ton absence.
De te dire que je t'aime est si futile, de te perdre serait inenvisageable.
A la vie, à l'amour, jusqu'à la mort mon Amour...