Samedi 25 avril 2009 à 12:43

Et mes trois premières gouttes tombent sur ce bureau. Ce message de l'autre côté de la frontière, et là j'ai compris... Il n'y aura plus de bisous sur ma fossette pendant plus de deux mois, et là je n'y arrive pas, je craque. C'était si beau, si merveilleux, que je ne peux m'en résoudre. Elle a été là, depuis le début, c'était devenu mon égal, ces jours passés avec Elle, ça avait été mon impatience, et un souvenir extraordinaire maintenant. Toujours sur la même longueur d'onde, ces expressions qui ne viennent que d'elle, cette imagination débordante, parce que c'est Elle, et quoi qu'elle dise, mon sourire arrive. J'ai vu ce bus partir, et une boule au ventre est arrivée, c'était simplement la dernière fois, qu'on était Nous, cette fois-là. Là-bas, Elle va tellement apprendre de choses, elle va revenir les étoiles dans les yeux, après cette aventure qui fait notre montée d'adrénaline depuis plus de deux mois. D'y penser chaque jour, et d'imaginer la vie là-bas. On était impatiente, puis pensive, et enfin on la regrettait, ce voyage. Parce qu'on était juste bien, toutes les trois, inséparables, et que les jours passaient incroyablement vite. Elles étaient bourrés de fous-rires et de regards, et même si je ne fais que le répéter, c'est parce qu'ils étaient singuliers. Jamais ça ne m'était arrivé, d'être aussi bien dans une classe, et de me sentir en confiance, rien qu'à la prunelle de leurs yeux. Et leurs mots sonnaient dans ma tête en découlant sur des sourires, et ça c'était juste mon quotidien et mon bonheur, que je n'aurais changé pour rien au monde. Et ce samedi 25 avril est arrivé, cette date que je connaissais par coeur, sans vouloir la voir arriver. La voir presque tous les jours, toute cette semaine, la prendre dans mes bras, encore et encore. M'endormir à ses côtés, ma réveiller au son de Volo, préparer le petit dej' ensemble, flanner sur les Champs Elysees, profiter, profiter et profiter du temps qui passe. Tu restes mienne, où que tu sois, tu sais. Parce qu'on s'est tout promis, des messages quotidiens, avec des folies sur chaque, des Private Jock, de ces heures de lycée passées ensemble. Avec toutes ces heures au téléphone, on s'est tout appris, et elle me connaît par coeur. On a relu ensemble ces bêtises de cours de mathématiques, parce que ces heures là, c'était rien que du bonheur à chaque fois. Et même cette dernière heure de contrôle on l'a passé ensemble, on se le devait. De Aaron à Bérichonne, de ces phrases tordues à ces chansons de folie. Parce qu'un jour j'irais à Porto avec toi. De tous ces surnoms qu'on a crée pour ne jamais avoir la possibilité, de faire des fautes à ces prénoms. Et les messages se multipliaient, avec des déclarations d'amour à n'en plus finir. On avait dit que ces lettres en majuscules ne nous séparaient jamais. Et j'ai bien peur qu'on continue la prochaine année ensemble, je ferais tout pour, enfin tout pour toi, et tout pour ça. J'aime aller au cinéma avec toi, tu sais, c'est peut-être futile, mais ces commentaires, et des heures en plus ensemble, je ne cracherais pas dessus. Maintenant je prie, pour avoir la chance de te voir en Allemagne, même si la manoeuvre sera difficile. On assurera... Aujourd'hui, ne surligne pas, souvent ils étaient pour toi, là je l'écris gris sur noir. " J'aimerais trouver une facon de te dire je t'aime qui ne ressemble à aucune autre.L'inventer juste pour qu'elle soit à l'image de l'Amour que je te porte. Qu'on ne puisse pas rendre banale et que rien n'y ressemble. "

Mon Allégorie de la gentillesse, Ma Croco'Mother, Meuf, Chérie, Mami, Amour, Ma Grande, Ma belle,  je commence à barrer les jours en ton absence.
De te dire que je t'aime est si futile, de te perdre serait inenvisageable.
A la vie, à l'amour, jusqu'à la mort mon Amour...

Mercredi 15 avril 2009 à 22:40

         Il me reste deux semaines et demie avant de m'envoler. Je commence par ça et j'en parle plus. Promis. J'ai déjà passé plus de trois semaines, avec Elle, et on peut voir notre complicité sur nos visages aujourd'hui. Ces trois semaines là-bas vont passer à toute allure, j'en suis sûre, et c'est tant mieux, parce que sans Eux, ce sera pas de la tarte. A en venir peut-être à attendre octobre arriver. Vous savez ces journées qu'on appréhende parce qu'on doit dire Au revoir à ces professeurs, pour certains qu'on aime bien dans le fond. Et parce qu'on compte les dernières heures de cours, cette fois on ne veut pas partir. Pouvoir voir encore ces regards d'un bout à l'autre de la classe, se soutenir contre les réflexions des profs, et l'entendre tousser en rigolant encore et encore. J'aurais passé cette dernière semaine, avec ces deux là, et rien n'aurait pu être plus beau. Des présences indispensables à mon bonheur, alors que d'autres se sont évanouis complètement... Imaginer les Au revoir avec une boule au ventre, et ces quarante deux versions possibles.
         J'ai enlevé mon dernier article, il m'avait fait tellement bien, de tout déballer, d'un coup sans réfléchir, sans vraiment beaucoup de sens. Juste se libérer de ces hommes qui vous rendent prisonnières de leurs sentiments, et ce cercle vicieux, qui se forge autour de vous. Alors maintenant je n'en parle plus, la serviette est parti, et le torchon sait combien je tiens à Lui. Quant à lui, je le vois bientôt et c'est tout ce qui compte. Un jeudi qui se prépare, et risque d'être exceptionnels pour changer. Malheureusement Elle est en Italie ( et je pense fort à Elle ), donc pas de la partie. Des photos en veux-tu, en voilà. Juste immortaliser ces derniers sourires, pour se les remémorer là-bas.
         Tout ça pour dire que j'aime Aldebert et Tom Gé, grâce à Elle, que je ne cesse d'écouter 4Tune, à cause d'Elle, et que tout ça c'est folichon. Parce que même si je leur dis à longueur de journées, ce sont mes Amours, et je les aime encore bien plus que ça. Mieux que la liberté, mieux que la vie, mieux que tout... (L)
. Merci pour tout, merci d'être là, mes Essentiels. Que serais-je sans vous, là-bas. Des messages tout le temps, je vous le promet. Mes Meufs, Mes Chéries, Mes Amours <3. Vous et rien que Vous.

Bis bald.

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J'ai envie d'écrire, alors mince. J'écoute Madame Suzie, en pensant à cette journée, juste exceptionnelle, que j'ai passé avec Elle, avec ce petit matin, à les prendre dans mes bras, surtout Lui, que je ne verrais plus, cinq semaines... Il ne s'imagine pas, à quel point ces cours de latin, c'est mon petit bonheur, pour tous ses fous-rires. J'attends Paris avec impatience, et le Gorget ensemble. J'attends de venir le soir, ou dés que je peux, pour passer un peu de temps avec Lui, parce qu'il me manque. Et même s'il s'éloigne à cause de notre distance, et de tous ces " ce n'est pas possible ". J'ai juste envie de le voir. J'attends que cette soirée arrive, et les revoir tous les deux, passer du bon temps et se lâcher. Elle revient d'Italie, alors je vais voir les étoiles dans ses yeux, pendant qu'elle me raconte tout ça, qu'elle n'est pas morte dans le Vésuve. Je vais bien, et ne vous en faites pas, cette fois c'est vrai. J'imagine ce 3 mai, ces deux trains, cette langue à apprendre, pour pouvoir espérer être à la hauteur l'an prochain. Pourquoi pas, une section européenne ? Avoir la possibilité, de passer une dizaine d'heures avec Elle, ce serait juste parfait. Et même si mes notes chutent, je veux tenter, ce ne serait que bénéfique. Latin, Deux filets, Européenne allemand, suis-je folle ou ambitieuse ? Un peu des deux, j'imagine. Si Elles croivent en moi, je pourrais y arriver. Et j'ai mis ma jupe, je me suis attachée les cheveux, elle dit que ça me rend plus gentille. On lui apprend des bouts de chansons françaises, des expressions à la Clo, et tous les mots qu'on aime et qui nous tordent de rire. Une dernière semaine ensemble, à Chartres, et je me rends compte à quel point je me suis attachée à cette folle-dingue, qui a la soif d'apprendre cette langue de Molière. Inès&Romane. Elle a enlevé cette solitude, elle n'en a jamais fait trop, elle est resté elle, je suis restée moi. Danke.

Et pour elle, j'écrirais des pages, et des pages, je cocherais ces chiffres chaque jour, en relisant cette déclaration en histoire qu'elle m'a écrite. Je m'attacherai les cheveux, je sourirai, pour qu'elle  dépose un bisou dans ma fossette, et je me marierais devant un curé exceptionnelle.
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