Samedi 30 décembre 2017 à 23:14

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Dimanche 16 juillet 2017 à 0:24

 J'ai signé, pour le bonheur il paraît. Trois ans pour grandir, apprendre, et donner, de mon temps, toute mon énergie et mon âme dans ce projet. Ce sera dur, exigeant et éprouvant mais je compte bien m'en sortir quand même. Donnez-moi un peu d'argent, juste un peu de reconnaissance, pour le mal que je me donne depuis 7 ans, juste pour pouvoir vivre enfin de la chimie.

http://tit-choutte.cowblog.fr/images/IMG1722.jpgLe bonheur, c'est lui et je l'ai trouvé. Il vient de rentrer, et le monde redevient une merveille. Tous les problèmes que je pourrais rencontrer s'effacent grâce à ses idioties et son amour. On va partir tous les deux et on va créer, un nouvel endroit, une grotte inédite pour hiberner tous les prochains hivers et se tenir chaud chaque dimanche soir. Et puis, on partira loin parce que pendant ces escapades à deux, on comprend pourquoi on s'est choisi, la vie est belle où que l'on soit. Il aurait fait tous les sacrifices pour moi, il serait parti partout. Mais ici, c'est notre ville, c'est ici que nous nous sommes rencontrés, et d'ici on va parcourir le reste du monde. Il ne saura jamais à quel point le quitter a été la pire erreur de ma vie, et comme je voudrais l'effacer chaque jour depuis. Mais après un an passé encore à ses côtés, je crois qu'il a compris, que j'avais peur et que maintenant je suis toute entière à lui. 

C'est bizarre mais plus je suis proche de Pierre, plus j'ai envie de retrouver Chouchou, de savoir où il est, ce qu'il fait, de s'assurer simplement, qu'il est en vie et heureux. Il me manque, c'est fou comme sa présence a crée un vide irremplaçable en moi. On a tellement partagé, que ce que je ressens aujourd'hui, l'incertitude, l'inquiétude, c'est pire que la haine. Je crois que je préfèrerai qu'il me rende indifférente plutôt qu'il me hante encore plus de trois ans après nos derniers échanges. Mais je ne regrette rien, je n'ai pas de rancoeur, je l'aime c'est tout. Une partie de moi sera toujours amoureuse de lui, et de la femme qu'il a faite, qu'il a façonné, une femme que je suis heureuse d'être devenue. Je lui suis tellement reconnaissante, pour tout ce qu'il m'a offert pendant presque quatre ans. Cette histoire a été tellement pleine de couleurs et aussi de houle, ça a été merveilleux à vivre et j'en garde un souvenir à mon doigt chaque jour qui se lève. 

Cela fait presque sept mois, je crois, qu'on ne s'est pas adressé la parole, lui et moi, apparemment, le temps fera les choses, mais il a tort. Je ne veux plus de lui dans ma vie, je ne veux plus rien, ne plus rien savoir, ne plus rien cacher, ne plus avoir aucune raison d'être malheureuse à cause de lui. Ne plus être déçue, jamais. Ma vie, ce sera sans lui, de toute façon il ne sert à rien depuis déjà plusieurs années. Alors Au Revoir, Papa, et je t'en supplie ne te donne pas la peine de me souhaiter mon anniversaire. 

Il paraît que le plus important, c'est que je suis diplômée d'un Master 2 en Chimie Organique, et que deux chercheurs, au moins, croient en moi pour mener à bien leurs recherches. Il paraît aussi que je vais m'installer pour la deuxième fois, et cette fois pour de bon.
Je ne veux rien de plus,
J'ai tout ce qu'il faut. 

Vendredi 20 novembre 2015 à 15:57

 J'ai l'impression que la petite bulle dans laquelle on vivait vient d'éclater et qu'on ne pourra plus faire marche arrière. lorsque tu me regarderas, tu verras seulement la femme infidèle que j'ai été et moi je t'entendrai dire que si tu l'avais su dés le premier jour, on ne serait pas ensemble aujourd'hui. L'estime que tu avais pour moi a comme disparu en l'espace d'une conversation pour ne me voir que comme la raison de ton futur malheur. Comme si tout ce que je t'avais montré depuis le début ne comptait pas parce que c'est l'étiquette que tu m'as donné et qu'à tout moment je vais utiliser cette carte. J'ai passé un an à essayer de me faire pardonner de l'avoir fait et je ne vais pas recommencer maintenant. Je ne vais pas m'excuser pour quelque chose que tu n'as pas subi, d'autant plus que j'avais 17 ans et que je ne suis plus cette personne. J'ai l'impression que tu regrettes de ne pas l'avoir su, comme si je t'avais dupé et que maintenant il est trop tard pour t'en aller. 

Peut-être que ça rendra cette histoire plus vraie, plus réelle, parce qu'elle montre enfin nos faiblesses. Mais je ne suis pas friande que nous commencions à avoir des désaccords parce que je ne sais pas encore comment les gérer. Ca me rend triste plus que de raison. 


Tu sais, on a les mains liées, on doit faire les choses rapidement tous les deux, parce que tu vas partir et que si tu veux que notre couple tienne six mois à distance, il va falloir qu'on fonde une base très solide. Alors je te demande beaucoup, je sais, parce que j'ai besoin que tu me démontres tout ce que tu peux m'offrir en quatre mois pour y croire ensuite pendant longtemps. J'ai besoin qu'on apprenne à se connaître vite, qu'on tombe amoureux vite et que tu rendes indispensable à ma vie maintenant. Il va falloir être vraiment à la hauteur pour me faire croire à une relation à distance, parce que je suis de celle qui pense que ça ne marche pas, par principe. 

Dimanche 23 août 2015 à 22:10

 " Il faut qu'on passe au dessus de tous ces souvenirs et qu'on arrive à regarder vers l'avant, plein d'opportunités et de rencontres nous attendent. Mais c'est tellement dur d'oublier trois ans en claquant une porte... "
J'ai décroché ma guirlande multicolore sur le cadre de ma cuisine, les dizaines de photos au dessus de mon lit. J'ai fais des cartons de toute ma vie, les vêtements, la vaisselle et aussi tous les bibelots qu'on garde au fil du temps, qui ont participé à nos souvenirs. J'ai essayé d'en faire au fur et à mesure, pour ne pas me précipiter. Pour que je puisse prendre le temps de me rappeler.
Je ne voulais pas être prise de court, mais je n'ai pas eu assez de temps, je ne suis pas prête. Une petite part de moi a une trouille bleue de se lancer dans cette nouvelle aventure, la même peur que la lycéenne de 18 ans que j'étais pouvait ressentir quand elle est partie à 500 kilomètres. 
Mais partir pour la retrouver, c'est la meilleure décision que j'aie jamais prise. Etre sûre qu'elle sera là quoi qu'il arrive, pendant que j'apprivoise mon nouvel environnement, ça suffit. Rien ne pourra plus m'arriver que je ne saurai combattre grâce à elle. 
Je remettrai la guirlande là-bas et les photos, je remettrai toute ma vie sur ces étagères et la vie continuera.

La vie en mieux. 

Jeudi 30 avril 2015 à 19:22

Un an et demi, c'est le temps que je viens de passer sans qu'un homme ne veuille plus de moi, qu'un moment d'érotisme. Comme si cela nous suffisait, comme si c'était la réponse à toutes nos attentes, la recette du bonheur. Qui n'a besoin que de ça ? Sans jamais être sûre du prochain partenaire, de la prochaine nuit à deux, d'être dans l'interrogation constante. A qui ça suffit ? Que faut-il faire pour avoir droit à un peu plus de considération, que celle qui suffira à un homme pour m'emmener dans son lit ? Ou sont-ils, les hommes dont on a toujours rêvé ? Est-ce qu'il ne reste plus que des personnalités insipides ou des coureurs ? Où donc s'est caché le charisme ? Il dit que je ne tombe pas sur les bonnes personnes, je dis que c'est peut-être aussi de ma faute. Mais que faut-il que je fasse, que faut-il que je change ? J'ai réussi à rendre un homme fou d'amour pour moi il y a des années, je voudrais pouvoir recommencer. J'ai la prétention de croire que je peux plaire, mais est-ce trop demander que ce soit à quelqu'un qui en vaille la peine. Un homme qui n'aura pas peur de prendre quelques risques, de vouloir se lancer dans une relation plus intense qu'un simple coup d'un soir ? J'entends que ça arrive quand on ne s'y attend pas, et quand on ne l'attend plus. J'en ai seulement marre d'attendre, de dormir seule, d'être rongée par la solitude parce qu'il est simplement impossible de se donner de l'affection soi-même. Dés que j'ai l'impression de tenir quelque chose de bien, il s'échappe, comme si j'avais fait quelque chose qui le justifiait. Et le cercle vicieux reprend, en me laissant dans l'incompréhension. Une solitude chaque fois plus profonde. 

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