Jeudi 28 mai 2009 à 14:41

Et là, tu mets la musique, tu te lèves, et tu regardes par la fenêtre. Et tu n'as qu'à regarder. Même si tu traînes les pieds pour aller t'asseoir au fond de la classe tous les jours, tu apprécies tous les autres moments, et tu ne comptes plus les fous rires. Parce que c'est fini, tu peux voir la fin déjà, et les semaines avant le dernier jour, sont si proches que le nombre est trop futile pour le prononcer. Et on entend des " Faut profiter à fond, après je m'en vais ", et tu réalises. L'an prochain arrivera trop vite, une nouvelle rentrée, de nouveaux élèves et de nouvelles idées. Parce qu'on va s'approcher du but, celui qui nous pousse à nous lever le matin, celui qui nous laissera éveiller jusqu'à pas d'heures dans deux ans. Et dans trois mois, on jouera chaque jour la fin, on dira bonjour aux examens. Mais moi, je ne veux pas, je veux revenir en septembre où j'ai été voir ces fiches en lui serrant la main fort, fort, fort. Et tout est passé trop vite, de si belles rencontres qu'on aurait jamais cru être aussi bien, et qu'elles deviennent vitales. Tu n'aurais jamais pensé que tu pleurerais des heures quand elles seraient parties. Mais tu t'es accroché à ces demoiselles parce qu'elles faisaient tes sourires et soignaient tes maux. Tu enchaînes les fêtes, imagines les Au revoir, avec un goût d'amertume. Mais parfois la nécessité est plus forte que la volonté, alors tu subis. Tu retrouves d'anciens écrits, et aime voir que 2 ans auparavant, tu pensais déjà la même chose. J'avais écris, : " une semaine pour réaliser que cette année est passé si vite, qu'on se souvient du premier jour. Une semaine pour mémoriser tout ce que cette année a été en émotion pour chacun de nous. Une semaine pour se raconter notre année, qu'on a passé ensemble et pourtant. Une semaine pour se séparer en beauté sans rien se reprocher, et même peut-être pleurer. Une semaine pour se donner rendez-vous l'année prochaine, même si on sait que certains vont nous manquer. " Et rien n'a changé, je n'ai pas changé. Peut-être un grain de folie qui s'est développé, et une envie de profiter de la vie encore plus aigu. J'étais un petit bout de jeune fille, je suis devenu un petit bout de jeune femme, et je ne regrette rien. Alors peut-être qu'en fait la vie vaut la peine d'être vécue.

Dimanche 24 mai 2009 à 11:45

Aujourd'hui, 23 mai, 12h16, je les ai laissés sur ce quai de gare avec d'immenses accolades, une petite boule au ventre, et des souvenirs plein la tête. En revenant sur mon voyage, j'ai grandi, beaucoup appris mais je ne me sens pas prête à recommencer de si tôt. Partir dans un autre pays au milieu d'inconnus pendant trois semaines, je crois que c'est trop dur. Que même si je suis autonome et plutôt mature, la différence de vie et de pensée a eu défaut de moi, et je m'en suis trouvée démuni plus d'une fois pendant ce séjour. Je me suis rendu compte que l'indispensable est incroyablement véritable, et vitale, malheureusement devrais-je dire. Je dépends de quelques personnes sans qui mes larmes coulent et mon bonheur n'est pas entier. Peut-être que ce n'est pas si bien qu'un aimant me raccroche à ce cocon d'enfance qui persiste. Et si après le bac, je veux partir en Allemagne pour ces neuf années qui m'attendent. Je ne pourrais pas, je ne serais pas prête, pas encore. Alors je ne suis pas assez forte, pas assez mûre. Me direz-vous, les voyages forment la jeunesse.

Lundi 18 mai 2009 à 21:38

Disons qu'après tout ce temps, j'ai besoin d'écrire. Mes derniers mots étaient peut-être épicès, je le sais, mais c'était mes pensées au moment où je les écrivai, avec toute la rage que ca comprenait. Bref j'ai juste envie de rentrer, moins qu'il y a une semaine, mais incroyablement quand même. Et je me dis qu'en fait, c'est affreux, mais peu de personnes m'ont manqué. Mes deux mains sont suffisantes, pour les compter, ceux à qui mes pensées vont chaque jour. Trop de lucidité peut-être, désolée. Cette fois, je ne vais pas trop vous parler d'Elle, ni d'Elle, elles savent tout ca, et même si elles doivent être mes deux seuls lectrices, faisons comme si j'avais une foule de gens qui s'endormaient le soir au son de mes mots. Reve la vie, reve... Bref, je suis en Allemagne, et oui, depuis déjà deux semaines. Et j'avoue qu'il y a eu des hauts et beaucoup de bas, mais bon ai-je le droit de me morfondre, non il me reste une semaine, alors essayer de profiter de chaque moment sera la devise. J'aimerais écrire de longs textes, pour vous raconter la vie ici, mais je ne le ferais pas. Juste parce que si vous êtes quelqu'un à qui j'aimerais en parler, c'est déjà fait.
Romane aime lire des livres classiques sans plus s'arrêter, elle adhère entièrement à toutes ces conversations téléphoniques dont elle a besoin plus que tout autre, elle apprécie tellement ses messages qui lui font tant sourire et de sa part, ca change tout, et elle adore leurs appels et leurs messages de ces petits parents qui lui manquent incroyablement. Alors Mademoiselle écrit, elle invente une histoire auquel sa lectrice tiendra comme au bracelet de son poignée, elle imagine des personnages et les met en vie sans plus cesser. Parce qu'en fait Romane, écrire, elle adore ca, et le faire pour elle c'est un plaisir encore plus immense. Une histoire, une tirade, tout ce qu'elle veut, elle l'aura.

J'ai envie de ressentir mon coeur battre, c'est vrai je le dis tout le temps, je le sais. Mais cela fait si longtemps que je ne suis pas tombé amoureuse que ca me manque. Je dis amoureuse, parce que oui avoir un copain c'est toujours bien ( ou pas, d'ailleurs, . ) mais en être amoureuse c'est si différent, quand il vous prend dans ses bras, qu'il vous parle tout bas, qu'il vous dis qu'il vous aime et que vous êtes sûr de la réciprocité. Et c'est ce sentiment si incroyable dont je ne compte plus les mois qui nous sépare. Bref, je n'aime pas cet article, mais je le publie quand même. Voilà mes états d'ames. Chartres J-5...
Amour, tu sais je compte le nombre d'heures accrochés á ta voix, qu'il me reste avec une incroyable mélancolie. Tu es mon tout, tu sais, une des personnes dont je suis sûre d'avoir besoin au cours du temps. Alors je te promets qu'Internet est omniprésent à Chartres et rien que pour toi. Chérie, je t'aime.

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Mercredi 13 mai 2009 à 21:38

Et je me noie à présent dans cette océan d'illusions que j'avais bien voulu me faire.
Si seulement je pouvais plonger, tout arrêter, rien qu'un moment.
J'ai les joues mouillés, le souffle court, et plus de voix.
J'ai envie de crier et de fumer sans m'arrêter. Mais je ne le ferais pas.

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