Dimanche 22 novembre 2009 à 18:43

 
Il y a des soirs comme ça, où tout s'écroule
autour de vous, sans trop savoir pourquoi.
Néanmoins amoureuse, je suis démunie...

C'est lorsqu'on est loin, qu'on se rend compte à quel point son chez-soi est précieux,
à quel point ces personnes qui sont là chaque jour sont indispensables pour son bonheur.
Et Elle le sait, notre chez-nous, c'est cette ville, qui nous a vu grandir, qui nous a rendu femme.
Alors je lui dirais encore et encore, que je tiens à elle comme à la prunelle de mes yeux.
Que sans elle, je ne tiendra pas, un seul jour, ici-bas. Et que je suis encore là, grâce à Elle.
Parce que ce voyage me détruit chaque fois, il s'en rend compte aujourd'hui.
Alors je l'aime, je peux lui répéter autant de fois qu'il le veut, du moment qu'il ne me laisse pas.
Il constitue mon bonheur.
Elle constitue mon oxygène.


Mercredi 11 novembre 2009 à 23:26

D'avoir passé des nuits blanches à rêver ce que les contes de fées vous laissent imaginer. D'avoir perdu son enfance dans la rue, des illusions déçues passer inaperçu. D'être tombé plus bas que la poussière et à la terre entière, en vouloir puis se taire. D'avoir laissé jusqu'à sa dignité sans plus rien demander qu'on vienne vous achever. Et un jour, Lui... Tout un voyage, tout un regard, tout mon bonheur.

Si seulement, il n'y avait pas ce voyage, qui va me détruire encore une fois, je le sens, je le sais. Justement, parce qu'elle serait encore plus loin, et que je ne passerai plus chaque moment libre avec Lui. Si je pouvais le retarder, en profiter encore un peu, juste pour lui montrer encore que ce voyage ne gâchera pas tout, et que je tiens assez à lui, pour savoir que je veux qu'il soit là sur mon quai de gare. Pour qu'il se souvienne que chaque perles salées que je laisserai couler, sera juste le fruit d'un manque, et pas d'une tristesse. S'il pouvait me comprendre, si quelqu'un arrivait à savoir ce que c'est pour moi d'être là-bas. Mais un jour, il m'a donné un écouteur et un magazine, et pendant une heure, on a continué à parler de tout et de rien, des sujets niais de ces séries peoples, jusqu'à ce que son majeur touche le mien, et que jusqu'aujourd'hui il ne l'ai jamais lâché. Parce qu'il s'est engagé à me rendre heureuse, et c'est si parfait.

Pourquoi j'ai l'impression que le ciel me tombe sur la tête ?

Si seulement j'arrivai à sourire en me disant que les jours me sont comptés avant de rejoindre Strasbourg puis Bâle. Si seulement, j'y arrivai, mais c'est bien trop me demander... Je ne peux que me sentir puni, de devoir le laisser et de m'envoler, alors que c'est moi qui l'ai décidé. Pourquoi est-ce autant de contradictions ? Parce que comme l'a écrit mon frère " Je tourne en rond comme un pauvre con ". Mais je ne peux pas parler de tout ça, sans dire que j'aime Rome, ça ce serait passer à côté de la plus belle semaine de l'année, à mon avis.


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Mercredi 30 septembre 2009 à 20:07

J'ai tant vécu.
Que pourrait-il m'arriver de plus difficile ou de plus extraordinaire ?
Je me sens seule, je le suis.

" Elle rêve pourtant d'aventures et de voyages, de caresses et d'amour  "
Si seulement on pouvait souffrir ensemble.

C'est juste du vrac, tout ce que je suis aujourd'hui.
"Si je méritais l'enfer, alors c'est réussi"

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Jeudi 28 mai 2009 à 14:41

Et là, tu mets la musique, tu te lèves, et tu regardes par la fenêtre. Et tu n'as qu'à regarder. Même si tu traînes les pieds pour aller t'asseoir au fond de la classe tous les jours, tu apprécies tous les autres moments, et tu ne comptes plus les fous rires. Parce que c'est fini, tu peux voir la fin déjà, et les semaines avant le dernier jour, sont si proches que le nombre est trop futile pour le prononcer. Et on entend des " Faut profiter à fond, après je m'en vais ", et tu réalises. L'an prochain arrivera trop vite, une nouvelle rentrée, de nouveaux élèves et de nouvelles idées. Parce qu'on va s'approcher du but, celui qui nous pousse à nous lever le matin, celui qui nous laissera éveiller jusqu'à pas d'heures dans deux ans. Et dans trois mois, on jouera chaque jour la fin, on dira bonjour aux examens. Mais moi, je ne veux pas, je veux revenir en septembre où j'ai été voir ces fiches en lui serrant la main fort, fort, fort. Et tout est passé trop vite, de si belles rencontres qu'on aurait jamais cru être aussi bien, et qu'elles deviennent vitales. Tu n'aurais jamais pensé que tu pleurerais des heures quand elles seraient parties. Mais tu t'es accroché à ces demoiselles parce qu'elles faisaient tes sourires et soignaient tes maux. Tu enchaînes les fêtes, imagines les Au revoir, avec un goût d'amertume. Mais parfois la nécessité est plus forte que la volonté, alors tu subis. Tu retrouves d'anciens écrits, et aime voir que 2 ans auparavant, tu pensais déjà la même chose. J'avais écris, : " une semaine pour réaliser que cette année est passé si vite, qu'on se souvient du premier jour. Une semaine pour mémoriser tout ce que cette année a été en émotion pour chacun de nous. Une semaine pour se raconter notre année, qu'on a passé ensemble et pourtant. Une semaine pour se séparer en beauté sans rien se reprocher, et même peut-être pleurer. Une semaine pour se donner rendez-vous l'année prochaine, même si on sait que certains vont nous manquer. " Et rien n'a changé, je n'ai pas changé. Peut-être un grain de folie qui s'est développé, et une envie de profiter de la vie encore plus aigu. J'étais un petit bout de jeune fille, je suis devenu un petit bout de jeune femme, et je ne regrette rien. Alors peut-être qu'en fait la vie vaut la peine d'être vécue.

Dimanche 24 mai 2009 à 11:45

Aujourd'hui, 23 mai, 12h16, je les ai laissés sur ce quai de gare avec d'immenses accolades, une petite boule au ventre, et des souvenirs plein la tête. En revenant sur mon voyage, j'ai grandi, beaucoup appris mais je ne me sens pas prête à recommencer de si tôt. Partir dans un autre pays au milieu d'inconnus pendant trois semaines, je crois que c'est trop dur. Que même si je suis autonome et plutôt mature, la différence de vie et de pensée a eu défaut de moi, et je m'en suis trouvée démuni plus d'une fois pendant ce séjour. Je me suis rendu compte que l'indispensable est incroyablement véritable, et vitale, malheureusement devrais-je dire. Je dépends de quelques personnes sans qui mes larmes coulent et mon bonheur n'est pas entier. Peut-être que ce n'est pas si bien qu'un aimant me raccroche à ce cocon d'enfance qui persiste. Et si après le bac, je veux partir en Allemagne pour ces neuf années qui m'attendent. Je ne pourrais pas, je ne serais pas prête, pas encore. Alors je ne suis pas assez forte, pas assez mûre. Me direz-vous, les voyages forment la jeunesse.

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