Le bonheur, c'est lui et je l'ai trouvé. Il vient de rentrer, et le monde redevient une merveille. Tous les problèmes que je pourrais rencontrer s'effacent grâce à ses idioties et son amour. On va partir tous les deux et on va créer, un nouvel endroit, une grotte inédite pour hiberner tous les prochains hivers et se tenir chaud chaque dimanche soir. Et puis, on partira loin parce que pendant ces escapades à deux, on comprend pourquoi on s'est choisi, la vie est belle où que l'on soit. Il aurait fait tous les sacrifices pour moi, il serait parti partout. Mais ici, c'est notre ville, c'est ici que nous nous sommes rencontrés, et d'ici on va parcourir le reste du monde. Il ne saura jamais à quel point le quitter a été la pire erreur de ma vie, et comme je voudrais l'effacer chaque jour depuis. Mais après un an passé encore à ses côtés, je crois qu'il a compris, que j'avais peur et que maintenant je suis toute entière à lui.
C'est bizarre mais plus je suis proche de Pierre, plus j'ai envie de retrouver Chouchou, de savoir où il est, ce qu'il fait, de s'assurer simplement, qu'il est en vie et heureux. Il me manque, c'est fou comme sa présence a crée un vide irremplaçable en moi. On a tellement partagé, que ce que je ressens aujourd'hui, l'incertitude, l'inquiétude, c'est pire que la haine. Je crois que je préfèrerai qu'il me rende indifférente plutôt qu'il me hante encore plus de trois ans après nos derniers échanges. Mais je ne regrette rien, je n'ai pas de rancoeur, je l'aime c'est tout. Une partie de moi sera toujours amoureuse de lui, et de la femme qu'il a faite, qu'il a façonné, une femme que je suis heureuse d'être devenue. Je lui suis tellement reconnaissante, pour tout ce qu'il m'a offert pendant presque quatre ans. Cette histoire a été tellement pleine de couleurs et aussi de houle, ça a été merveilleux à vivre et j'en garde un souvenir à mon doigt chaque jour qui se lève.
Cela fait presque sept mois, je crois, qu'on ne s'est pas adressé la parole, lui et moi, apparemment, le temps fera les choses, mais il a tort. Je ne veux plus de lui dans ma vie, je ne veux plus rien, ne plus rien savoir, ne plus rien cacher, ne plus avoir aucune raison d'être malheureuse à cause de lui. Ne plus être déçue, jamais. Ma vie, ce sera sans lui, de toute façon il ne sert à rien depuis déjà plusieurs années. Alors Au Revoir, Papa, et je t'en supplie ne te donne pas la peine de me souhaiter mon anniversaire.
Il paraît que le plus important, c'est que je suis diplômée d'un Master 2 en Chimie Organique, et que deux chercheurs, au moins, croient en moi pour mener à bien leurs recherches. Il paraît aussi que je vais m'installer pour la deuxième fois, et cette fois pour de bon.
Je ne veux rien de plus,
J'ai tout ce qu'il faut.
Je crois que c'est là, à notre portée. J'ai peur que tout revienne parce que ça a été aussi beau que déchirant, mais je suis tellement heureuse avec toi. Seulement ça se donne des airs de début de relation, mais ce n'en ai pas une. Parce que je te connais déjà, tes défauts je les ai tous en tête, et ils ressortent bien plus vite quand on a déjà vécu ensemble. J'ai pas envie de revivre des engueulades qu'on a déjà eu, de repleurer pour les mêmes choses, que mes messages restent sans réponse, parce que tu n'as jamais été capable de te dévoiler autant que moi. Je ne veux que le meilleur de nous, le reste on s'en fout.
" On m'dévisage, on m'envisage, comme une fille que je ne suis pas. "
" Il y a des bonheurs dans l'imprévu, dans ce qui ne fait pas parti du plan. "
Les gens, universellement, ont tendance à penser que le bonheur est un coup de chance, un état qui leur tombera peut-être dessus sans crier gare, comme le beau temps. Mais le bonheur ne marche pas ainsi. Il est la conséquence d'un effort personnel. On se bat, on lutte pour le trouver, on le traque, et même parfois jusqu'au bout du monde. Chacun doit s'activer pour faire advenir les manifestations de sa grâce. Et une fois qu'on atteint cet état de bonheur, on doit le faire perdurer sans jamais céder à la négligence, on doit fournir un formidable effort et nager sans relâche dans ce bonheur, toujours plus haut, pour flotter sur ses crêtes. Sinon ce contentement acquis s'échappera de vous, goutte à goutte. Elizabeth Gilbert
Tu n'es pas un rêve, tu es né de moi, je ne suis sur terre que pour être avec toi. Au fil du destin, le son d'une voix, on croit se connaître depuis mille ans déjà. Tu es né d'un rêve, d'un trait de couleur, un bout d'arc en ciel s'est posé sur mon coeur. Je t'imaginais, tu vivais en moi. Soudain tu parais, je m'approche, je te vois. On s'est retrouvés, on s'est reconnus, quand toi et moi on ne s'était jamais vus, comme si le hasard qui guidait nos pas, me menait vers toi, te conduisait vers moi.